La tampographie est une technique d'impression qui permet de transférer un visuel sur un support à l’aide d’un tampon en silicone chargé d’encre.
Concrètement, l'encre est prélevée depuis une plaque gravée (appelée cliché) par un tampon souple, qui vient ensuite apposer l’image sur l’objet.
Cette technique, adaptée à de nombreux matériaux, est en général utilisée sur les surfaces complexes et non planes comme par exemple sur des petits objets (stylos, bouchons, figurines, etc.).
Pour l’histoire, ce processus a été inventé par les anglais au 17ème siècle pour marquer les assiettes en céramique. Il est aujourd'hui très répandu dans le marquage des objets publicitaires / goodies.
Voici les étapes clés de l'impression tampographique :
Info utile : Pour une impression en plusieurs couleurs, un tampon et un cliché par couleur sont nécessaires. Jusqu'à 6 couleurs peuvent être utilisées successivement.
(tampon en sillicone)
Machine de tampographie : elle peut être manuelle, semi-automatique ou automatique selon les volumes à produire.
Tampons en silicone : souples et résistants, ils s’adaptent aux formes complexes des objets et garantissent un transfert d’encre précis et homogène.
Clichés : plaques en plastique ou métal gravées du motif à imprimer.
Encres tampographiques : encres spéciales conçues pour adhérer à différents matériaux (plastique, métal, verre…).
Racle ou système d’encrage : pour répartir l’encre sur le cliché et éliminer les excédents pour éviter les bavures.
Autres : un système de séchage pour fixer l’encre rapidement; un nettoyeur de tampons; un support pour bien positionner les pièces.
C’est la méthode la plus simple, idéale pour les petites séries ou le prototypage.
L’opérateur positionne l’objet à imprimer, actionne le tampon et contrôle chaque impression à la main. Cette méthode demande de la précision de la part de l’opérateur. L’impression de grandes séries est possible mais prend plus de temps.
Cette méthode combine automatisation et intervention humaine.
La machine réalise automatiquement le mouvement du tampon et l’encrage, tandis que l’opérateur charge et positionne les pièces. C’est un bon compromis entre productivité et coût. On choisira en général cette méthode pour les séries moyennes.
Destinée aux productions industrielles à grande échelle, cette méthode automatise entièrement le processus : chargement, impression, séchage et déchargement.
Elle permet une cadence élevée et une qualité constante, mais nécessite un investissement plus important en matériel.
Pour des visuels complexes en plusieurs couleurs, plusieurs postes de tampographie sont alignés en chaîne.
Chaque poste applique une couleur différente, ce qui garantit un marquage précis et aligné jusqu’à 6 couleurs.
Le choix de l’encre en tampographie détermine la qualité, la durabilité et la compatibilité du marquage avec le support. Voici les principaux types d’encres utilisées :
À noter : il existe aussi des encres spéciales (fluorescentes, métalliques, thermorésistantes, etc.) pour des effets visuels ou techniques particuliers.
✅ Polyvalente des matériaux : impression sur plastique, métal, verre, bois, cuir, etc.
✅ Adaptée aux formes complexes : le tampon s’ajuste à la surface.
✅ Précise : reproduction fine, même sur des zones très petites.
✅ Économique : idéal pour les petites et moyennes séries.
✅ Multicolore : jusqu'à 6 couleurs avec un excellent repérage.
❌ Petite surface seulement : pas adaptée aux grandes zones comme les textiles ou panneaux.
❌ Pas de dégradés : impression en couleurs pleines uniquement.
❌ Préparation plus longue : un tampon et un cliché par couleur.
❌ Moins net pour les détails très fins.
❌ Certains supports compliqués : difficile sur matières poreuses, très molles ou rugueuses.
La tampographie est utilisée dans de nombreux secteurs :
Objets publicitaires / Goodies : Stylos, porte-clés, briquets, coques de téléphone, etc.
Cosmétique & Pharmaceutique : Flacons, bouchons, pots, seringues.
Industrie : Pièces techniques, composants électroniques, outils.
Jouets et accessoires : Figurines, jeux, lunettes, montres, télécommandes.
Automobile : Marquage sur boutons, pièces de tableau de bord.
La tampographie utilise un tampon en silicone pour un marquage précis sur surfaces complexes, tandis que la sérigraphie dépose l’encre à travers un écran sur des surfaces plates.
Critère | Tampographie | Sérigraphie |
---|---|---|
Procédé | Tampon silicone | Écran de sérigraphie |
Supports | Objets 3D, formes complexes | Surfaces plates |
Séries | Petites à moyennes | Moyennes à grandes |
Détail | Petites zones, précision correcte | Visuels nets, bonne définition |
Exemples | Stylos, bouchons, composants | T-shirts, panneaux, affiches |
Voici un rapide comparatif des prix indicatifs selon la technique d'impression : Tampographie : €€ / Sérigraphie : €€ / Impression UV : €€€ / Gravure laser : €€€ / Transfert thermique : € / Sublimation : €€ / Impression numérique : €€€
Oui, jusqu’à 6 couleurs. Chaque couleur nécessite un cliché et un tampon.
Oui. Avec une encre adaptée au support, l’impression est résistante à l’usure, aux frottements et parfois même à l’eau.
Oui. C’est même l’un des grands avantages de cette technique grâce au tampon en silicone.
Manuelle, semi-auto ou automatique : tout dépend du volume à produire (voir plus haut dans “Les différentes méthodes de tampographie”).
La tampographie est efficace sur la plupart des matériaux, mais rencontre des difficultés sur les surfaces très poreuses, extrêmement rugueuses ou certains caoutchoucs très souples.
On peut imprimer logos, textes, motifs simples ou complexes sur une grande variété d’objets en plastique, métal, verre, bois, cuir, etc.
La tampographie est idéale pour imprimer sur des objets aux formes irrégulières ou petites surfaces, en petites à moyennes séries.
Oui, mais la tampographie est mieux adaptée aux motifs simples ou avec un niveau de détail modéré, car la résolution est limitée comparée à d’autres techniques.
Oui, un fichier vectoriel propre (format AI, EPS ou PDF) est recommandé pour garantir une gravure précise du cliché.
Non, la tampographie ne permet pas l’impression en quadrichromie ou en dégradés complexes, elle fonctionne par superposition de couleurs plates.