
Bon à savoir : c’est la responsabilité du donneur d’ordre (pas de l’imprimeur). En cas de non-respect, il encourt des pénalités financières.
D’après les articles R.123-237 et R. 123-238 du code du commerce, toute personne physique ou morale immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ou au Répertoire des Métiers (RM) doit faire apparaître certaines informations légales sur ses documents commerciaux ou publicitaires (ex. : flyers, affiches, dépliants, tracts…).
Ces mentions sont obligatoires sur les supports diffusés au public (les affiches, les dépliants, les tracts, les prospectus, les flyers), à l’exception des documents de correspondance (papier à en-tête, cartes de visite, enveloppes…).
Retrouvez ci-dessous les mentions à faire figurer selon votre statut :
Le non-respect de ces obligations peut entraîner une amende administrative pouvant aller jusqu’à 750 € par infraction constatée (article R.123-237 du Code de commerce).
En vertu de l’article 3 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, l'auteur de la demande à l'obligation de faire figurer sur sa publicité le nom et l’adresse de l’imprimeur sur tout document imprimé destiné à être diffusé au public comme les flyers, affiches, tracts, dépliants... quelque soit l'usage : publicitaire, informatif, etc.
Une amende de 3750 € sera encourue si ces mentions obligatoires sont manquantes. Cette amende vise le donneur d’ordre (c’est-à-dire l’annonceur), pas l’imprimeur.
La loi n°94-665 du 4 août 1994, dite loi Toubon, assortie du décret d’application n°95-240 du 3 mars 1995, définit les règles des traductions des supports publicitaires et l'utilisation de la langue française dans la communication commerciale.
Concrètement, la législation stipule que dans toutes communications publicitaires et commerciales, l'utilisation de la langue française est obligatoire sur notre territoire. Cette règle s’applique à tous les supports publicitaires ou commerciaux, y compris les flyers, affiches, brochures, catalogues, dépliants, etc.
Les messages rédigés dans une autre langue, en argot ou dialecte, ne sont autorisés et tolérés par la loi que si leurs traductions françaises les accompagnent de manière lisible sur l’imprimé.

L’absence de traduction ou l’usage abusif d’une langue étrangère peut être sanctionné par une amende administrative pouvant aller jusqu’à 750 € (article 2 de la loi Toubon, décret d’application 95‑240).
L'obligation de traduction concerne :
En revanche, les marques déposées (ex. : Netflix, Apple, Google…) ne sont pas concernées par cette obligation.
Contrairement à ce que l'on pense, la mention « Ne pas jeter sur la voie publique » n’est pas rendue obligatoire par un texte de loi spécifique, ni par le Code de l’environnement ni par le Code pénal. Aucune disposition ne vous impose de l’imprimer sur vos flyers, affiches ou dépliants.
Toutefois elle est fortement recommandée et fait partie des bonnes pratiques lorsqu'on imprime un support publicitaire destinés à être distribué. Elle permet de :
C’est une bonne précaution car le donneur d'ordre est responsable des insalubrités qui pourraient être causées par ses produits publicitaires sur la voie publique. Cette mention a donc une importance en terme de responsabilité et protège l'annonceur, car le comportement de distribution ou d’abandon de déchets est bien encadré par la loi :
Ces articles ne concernent pas l'absence de la mention elle-même, mais bien le comportement fautif (jet, distribution illégale, pollution).
Contrairement à une idée reçue, le simple fait d’utiliser un papier recyclable ne rend pas automatiquement obligatoire l’apposition du logo Triman sur vos supports imprimés publicitaires (flyers, affiches, dépliants, brochures...).
Depuis le 1er janvier 2015, la signalétique Triman fait partie des obligations imposées aux producteurs relevant d'une filière REP (Responsabilité Élargie du Producteur).
Elle s’inscrit dans le cadre :
Mais attention, les imprimés publicitaires ne sont généralement pas concernés. Selon les textes et les interprétations officielles (ADEME, Ministère de la Transition écologique), les supports imprimés de type flyers, dépliants, brochures, tracts, affiches, etc. ne sont pas soumis à l'obligation d'apposition du logo Triman, sauf s’ils sont vendus ou fournis avec un produit relevant d’une filière REP.
En clair : si vous imprimez un flyer pour votre communication, même sur papier recyclable, vous n'avez pas à apposer le logo Triman, car votre support n’est pas un produit soumis à la REP.
Le logo Triman devient obligatoire uniquement si votre support est :
Si vous êtes dans l'un de ces cas, notez que le logo Triman ne peut pas être utilisé seul : il doit obligatoirement être accompagné d’une information claire sur les règles de tri applicables au produit, appelée Info-tri. Cette exigence est prévue par l’article L.541‑9‑3 du Code de l’environnement et précisée par le décret n° 2021‑835 du 29 juin 2021.
En cas de manquement à cette obligation une personne physique encourt une amende de 3000 € et une société à une amende de 15 000 €.
Pour plus d'informations sur les mentions légales applicables aux supports prints publicitaires rendez-vous sur : https://www.legifrance.gouv.fr/
Notre conseil :
Généralement les mentions légales sont affichées sur le côté ou en bas de votre flyer ou votre affiche en petit et lisible. Cela permet aux lecteurs d’avoir l’information sans pour autant impacter la création graphique (titre, images et textes) de votre support.
Vous pouvez maintenant lancer l’impression de vos supports marketing publicitaires avec toutes les mentions légales applicables sereinement !
En cas de doute, n'hésitez pas à vous renseigner auprès de nos conseillers, ils sauront vous dire quelles mentions vous devez apposer ou non.
NB : La législation étant susceptible d’évoluer, il vous appartient de vérifier que les informations présentées ici sont toujours à jour au moment de l’impression de vos supports. Cette page a été mise à jour le 11 décembre 2025. Veoprint ne saurait être tenue responsable en cas d’évolution réglementaire postérieure à cette date.